Lorsque l’on arrive à Gonneville, on ralentit son rythme. Le mur d’enceinte, puis les douves vous donnent un sentiment d’être un peu en dehors du temps, d’être en sécurité. Certains nous disent qu’ils retrouvent ici une matrice maternelle.
La slow life à Gonneville, c’est contempler la vue à l’ombre du chêne liège qui a plus de 400 ans, aller à la fontaine Saint-Eloi dont l’eau a, paraît-il, des vertus thérapeutiques. C’est se promener sur les jardins en terrasse, aller chercher une salade au jardin potager, ramasser des fruits dans le verger, faire griller du saumon de Cherbourg sur les barbecues en dur de la propriété. On pourra aussi se recueillir dans l’église du XVIe siècle qui jouxte la propriété.
La slow life c’est se promener sur les sentiers de randonnée qui longent la mer où, lorsque l’on rencontre une personne on se salue, car les rencontres sont rares, c’est marcher le long de l’eau sur la plage de la Mondrée et admirer son arc parfait. C’est perdre son regard à l’infini sur la plage de Vauville ou contempler le nez de Jobourg, puis revenir auprès d’un feu de cheminée et échanger, vraiment.